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Interdiction MON810 "Une décision qui risque de freiner l'innovation"

Le président du DuPont Europe, dont la société Pioneer développe et commercialise des semences biotechnologiques en France, a estimé, mercredi à Toulouse, que la décision du gouvernement d'interdire dans les prochaines semaines la culture du maïs OGM MON810 risquait "de freiner l'innovation".

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Présent à une conférence spécialisée sur les biotechnologies végétales, Ian Hudson, président de DuPont Europe, Moyen-Orient et Afrique, s'est déclaré "surpris de la récente décision du gouvernement français de refuser l'accès à cette technologie". "Une décision qui risque de freiner l'innovation et ne semble pas fondée sur des faits scientifiques", a-t-il insisté. "La biotechnologie fait partie intégrante de notre engagement constant pour le développement durable, l'innovation et la sécurité", a-t-il ajouté.

Selon lui, "en 2006, plus de 100 millions d'hectares de plantes biotechnologiques ont été cultivés dans le monde". "Ces productions ont été utilisées pour l'alimentation humaine et animale, mais aussi pour le développement de biocarburants et de matériaux d'origine biologique". Plusieurs thèmes comme "Evaluation scientifique préalable sur les plantes biotechs" ou "Evolution des besoins et des marchés mondiaux en matières premières agricoles" étaient au programme de cette conférence initiée par Pioneer.

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